L’oiseau-tonnerre (Thunderbird en anglais) est une créature légendaire à la forme d’oiseau, commune aux religions de plusieurs populations amérindiennes d’Amérique du Nord. Il tiendrait sa légende du condor. Par son envergure qui en fait un des plus grand oiseaux du monde, ce rapace aurait attiré le respect et la crainte chez les indiens. C’est un concept populaire dans l’art amérindien de la côte nord-ouest de l’Amérique du Nord, qui apparaît souvent sur les totems.
L’appellation d’oiseau-tonnerre est probablement une analogie à la foudre qui s’abat brutalement comme certains rapaces qui chassent en piqué pour briser le cou de leurs proies, peut-être par temps orageux pour profiter des turbulences… Il peut s’agir aussi d’une allusion au claquement des ailes qu’il produirait en volant…
Les croyances relatives à l’oiseau-tonnerre sont différentes selon les tribus indiennes dont elles proviennent. Il a une queue, ses ailes sont semblables à celles d’une chauve-souris et il porte une crête sur la tête. Les légendes indiennes désignent des zones particulières comme l’Alaska, en Arizona ou dans le Tennessee.
L’oiseau-tonnerre se nourrit de baleines et du serpent à deux têtes.
Naissance de l’oiseau Tonnerre
Un conte amérindien rapporte qu’autrefois, il y avait un faucon très puissant mais bon avec ceux qui l’approchaient. Les créatures du tonnerre décidèrent alors de lui donner le moyen de les appeler s’il en avait le besoin ou l’envie. Elles lui expliquèrent le rituel (tracer un cercle, apporter des offrandes, inviter des animaux, remercier le Grand Esprit) et le chant nécessaires. Le faucon fit un jour appel à elles en respectant le rituel et il devint encore plus puissant. Tellement qu’il fut de plus en plus orgueilleux, tant qu’un jour il invita tous les animaux à le voir invoquer les créatures du tonnerre. Il ne respecta rien du rituel mis à part le chant. Les créatures vinrent quand même mais avant que le rituel ne s’achève, le Grand Esprit enleva le grand faucon et le punit. Au lieu de se servir des pouvoirs des créatures du tonnerre, il devint leur serviteur. Toujours à les suivre là où elles vont, il apparait à certains comme une formation nuageuse, parfois comme une langue de feu et seulement à ceux qui ont une très bonne vue, il apparait tel qu’il est, comme l’« oiseau-tonnerre ». Ce châtiment durera tant que le faucon n’aura pas appris le plaisir de rester à sa place dans l’univers