Télémaque part en ville. En arrivant au palais, il pose sa lance contre une colonne. Ulysse, vêtu de haillons, sa besace trouée pendue à son épaule, arrive à la porte du palais avec Eumée. Il entre, comme un mendiant, dans sa propre maison. De nombreux prétendants ont pitié de ses haillons et lui donnent du pain et de la viande. Mais Antinoos, le chef des prétendants, saisit un tabouret, le lance avec force, et atteint Ulysse en dessous de l’épaule droite. Ulysse ne tombe pas sous le coup. Il ne fait que secouer la tête en silence, mais son coeur est plein de rage.
Il retourne s’asseoir près de la porte et lance sur Antinoos une malédiction. Les prétendants craignent que le mendiant ne soit un dieu déguisé, qui les punirait tous. Amphinomos, un des meilleurs prétendants, boit à la santé d’Ulysse dans une coupe d’or. Ulysse l’avertit :
« Tu sembles un homme honnête, Amphinomos. Puissent les dieux te faire rentrer chez toi en vie avant qu’Ulysse ne déchaîne sa vengeance dans sa maison ! »
Et son intuition est justifiée, car Athéna a décidé qu’il périrait sous les coups de la lance de Télémaque.
Crédits :
Merci à Emilie pour son adaptation de l’Odyssée à retrouver sur mimiclass.fr
Merci à Céline Delacroix pour ses magnifiques illustrations