Figures connues pour leurs présences dans des architectures, les gargouilles ont leur origine dans un mythe.
Quand on pense aux gargouilles, l’image de ces têtes dépassant des façades de bâtiments anciens, vient immédiatement à l’esprit. Reliées aux gouttières, de leurs gueules s’écoulent les eaux de pluie et c’est d’ailleurs de cette partie de leur anatomie qu’elles tirent leur nom, le mot gargouille venant du latin garg signifiant gorge et de l’ancien français gouille signifiant gueule.
Les gargouilles existent depuis longtemps, inventées durant l’Antiquité, puis délaissées pour revenir à la mode au XVIIIème avec la période gothique. Ainsi on en trouve sur toute sorte d’édifices. Le terme se veut général, désignant toute gueule de laquelle s’écoule des eaux. Elles ne sont cependant pas qu’un procédé technique, car il existe un mythe autour d’elles. Cependant là où les mythes peuvent donner naissance à quelque chose, dans leur cas, le procédé est inversé.
En effet, les gargouilles ne sont pas issues d’une légende, cependant on a essayé de leur en donner une. Ainsi, on les a désigné comme des démons vaincus, condamnés à rester en pierre. Une autre interprétation les décrit comme des créatures chargées de recracher les mauvaises actions. Une vision qui se rapproche de l’interprétation la plus courante et générale qu’on leur donne : les gargouilles sont chargées garder les lieux.
Leur apparence est liée à leur rôle, des figures monstrueuses, lions, dragons et autres créatures et animaux féroces.