Fils caché d’une célèbre fée irlandaise et d’un crapaud d’Italie, Christian Jolibois est âgé aujourd’hui de 352 ans. Infatigable inventeur d’histoires, menteries et fantaisies, il a provisoirement amarré son trois-mâts Le Teigneux dans un petit village de Bourgogne, afin de se consacrer exclusivement à l’écriture. Il parle couramment le cochon, l’arbre, la rose et le poulet.
Question : Pourquoi les personnages sont des poules ?
J’ai grandi à la campagne, mes parents tenaient une ferme et je devais nourrir les poules et les cochons, sans parler de l’entretien du poulailler, un vrai cauchemar ! Nous les connaissons très bien (les poules), et on ne les aime pas forcément car ce sont des animaux un peu stupides. De plus, il existe très peu de livres avec des poulettes, cela tombait bien.
Question : Comment vous êtes-vous connus avec Christian Heinrich ?
Le premier album « La P’tite poule qui voulait voir la mer » était un spectacle que j’avais créé pour les enfants. Comme ce spectacle avait bien marché, j’ai proposé à Christan (Heinrich) d’en faire un livre avec lui. Nous avons travaillé une année entière à ce premier album, il y a eu 7 versions différentes avant l’album final !
Question : Votre premier album des P’tites Poules a été le début d’un véritable succès.
Le succès du premier livre « La P’tite Poule qui voulait voir la mer » a été incroyable ! L’éditeur nous a logiquement relancé pour réfléchir à une suite. Sauf que nous avions pensé cette histoire comme entière, avec une vraie fin ! Nous nous sommes beaucoup interrogés sur comment poursuivre avec une héroïne qui était devenue adulte. Nous avons donc décidé de continuer l’aventure avec ses enfants, Carmen et Carmelito.
Question : Avez-vous un chouchou parmi les P’tites Poules ?
J’aime beaucoup Carmen, c’était le portrait de ma fille, qui claque les portes, ne se laisse pas faire et réfléchit beaucoup. D’ailleurs nous nous sommes rendu compte qu’elle prenait trop de place. J’aime bien Pedro le Cormoran qui dit des bêtises insensées.
Sources : interview Mum Fatale – 2016