Le basilic est un reptile dont les origines remontent à la Grèce Antique. Au départ, la créature n’est pas imposante ; c’est un simple serpent au corps brillant. Néanmoins, son venin est mortel, sans antidote.
C’est en France, que le basilic acquiert le pouvoir de tuer ses victimes d’un seul regard. Nommé basilcoq, c’est un coq à queue de dragon ou de serpent. Sa naissance vient d’un œuf de poule, pondu dans du fumier et couvé par un serpent.
Le basilicoq pouvait tuer toute personne croisant son regard. Néanmoins, si cela ne marchait pas il avait d’autres atouts : une haleine fétide et surtout, une peau sécrétant un puissant poison (quiconque le touchait se retrouvait empoisonné).
Il existe divers moyens pour le combattre. Le chant du coq et se voir dans un miroir lui sont fatals ; de même, la belette et la fouine sont des animaux pouvant l’affronter.
Le basilic est aussi symbole de la royauté, qui peut vaincre d’un seul coup ceux qui ne se plient pas à elle. Ainsi on le retrouve souvent sur des armoiries (les blasons qui figurent sur l’écu d’une ville, d’une famille, d’une confrérie).
Vous vous demandez peut-être s’il y a un rapport entre la créature et l’herbe culinaire ; il y en a un. Manger du basilic dit-on est bon pour la vue. Sans doute un lien avec la créature et sa vue perçante…
sources : merci à dol-celeb pour ses textes, à retrouver sur : https://www.dol-celeb.com/