Pressez la touche entrer pour rechercher, echap pour reprendre la navigation

Galilée – Niveau 2

Enfance en Italie

Galilée, de son vrai nom Galileo Galilei, était un astronome, mathématicien, philosophe, et physicien italien né à Pise le 16 février 1564.

Galilée est l’aîné d’une famille riche de 7 enfants, mais il n’est pas très aimé de ses parents : son père se montre austère avec beaucoup de personnes, et sa mère n’aime aucun de ses enfants. À ses heures perdues, il s’amuse déjà à concevoir des maquettes diverses. Avec ses amis écoliers, on raconte aussi qu’il fait des expériences du haut de la tour de Pise. Il découvre ainsi que la vitesse de la tombée d’un corps ne dépend pas de sa masse, mais de sa forme. Il reçoit un prix à ce sujet.

Galilée sera éduqué jusqu’à ses 10 ans chez ses parents. Puis, en 1574, sa famille déménage à Florence mais le confie d’abord à un prêtre puis à un couvent. Il reçoit une éducation religieuse. Poussé par son père, Galilée commence, à l’âge de 17 ans, des études de médecine à l’université de Pise. Mais Galilée ne se passionne pas du tout pour ce domaine scientifique ; il le trouve ennuyeux. Au mépris de son père, Galilée prend secrètement des cours de mathématiques et de physique.

Carrière universitaire

Galilée n’obtiendra jamais son diplôme. Son père le laisse poursuivre ses travaux en physique. Il se fait connaître avec des travaux sur le pendule, sur les balances, le centre de gravité et sur la chute des corps. À 25 ans, il est nommé professeur de mathématiques à l’Université de Pise. Il peut désormais subvenir aux besoins de sa famille tout en se consacrant pleinement à la science.

En 1592, il part enseigner les mathématiques, la mécanique, l’astronomie, la balistique et l’architecture militaire, à l’Université de Padoue, près de Venise, où il restera 18 ans. Il conçoit et vend aussi toutes sortes d’objets scientifiques, comme des compas, des boussoles, des balances, des thermomètres, etc.

Portrait de Galilée

La lunette astronomique

En 1609, il présente au public vénitien la lunette astronomique. Cette invention n’est en réalité pas la sienne ; il a amélioré une invention hollandaise. Grâce à ses connaissances en optique, il triple le grossissement obtenu.

En 1610, il a déjà construit 60 instruments. Galilée veut s’attaquer à l’astronomie, bien que ce domaine soit sévèrement contrôlé par l’Église. Il veut défendre la théorie selon laquelle la Terre tourne autour du Soleil au lieu que ce soit le Soleil qui tourne autour de la Terre (c’est ce qu’on appelle l’héliocentrisme ou système de Copernic puisque cela avait déjà été développé par Nicolas Copernic). Il pense que la lunette va l’aider à trouver la preuve.

Il tourne donc son instrument vers le ciel et, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, observe les montagnes lunaires, la nature de la voie Lactée, les taches solaires, les satellites de Jupiter, les anneaux de Saturne, les phases de Vénus… Il publie ses découvertes dans un livre dont les 500 exemplaires seront épuisés en quelques jours. Il a souvent écrit en italien afin qu’un maximum de gens puissent le comprendre, alors que les ouvrages scientifiques étaient d’habitude en latin. Dans toute l’Europe, on ne parle que de lui. C’est la gloire.

Dessin de la lune par Galilée, à côté d’une photographie actuelle.

Le procès

L’église, qui pense que la Terre est au centre de tout, n’est pas d’accord avec Galilée. Un procès a lieu en 1633 et Galilée est condamné à neuf ans de prison.

Galilée pendant son procès

« L’autorité d’un seul homme compétent, qui donne de bonnes raisons et des preuves certaines, vaut mieux que le consentement unanime de ceux qui n’y comprennent rien.« 

Galilée

Finalement, Galilée ne fait pas ces neuf ans de prison. Il reste chez lui, en résidence surveillée, et continue de mener secrètement ses travaux avec ses disciples jusqu’à sa mort à 77 ans, en 1642.