Alexandre le Grand est né en -356 à Pella (royaume de Macédoine) et il est mort en -323 à Babylone). Ce roi de Macédoine est le plus grand conquérant de l’Antiquité. En 10 ans, il conquiert l’immense Empire perse. Son rêve de faire fusionner les civilisations grecques et « orientales ».
La formation d’Alexandre
Alexandre est le fils du roi Philippe II de Macédoine. Élève du philosophe grec Aristote, il reçoit une éducation soignée. Son père Philippe prétendait descendre d’Héraclès, donc de Zeus, et la famille de sa mère Olympias disait descendre d’Achille et de Priam, roi de Troie.
L’enfant avec de tels parrainages serait un grand roi et un conquérant qui soumettrait le monde.
Très jeune, il montre un grand courage en arrivant à dompter le cheval sauvage Bucéphale, qui deviendra sa monture et son meilleur ami.
Lorsque son père meurt, Alexandre lui succède sur le trône, alors âgé de 20 ans. C’est alors que, les cités grecques, encouragées par la mort de Philippe, se révoltent contre le jeune Alexandre. Celui-ci réprime aussitôt la révolte violemment : Il épargne la ville d’Athènes mais il rase la ville de Thèbes.
Les conquêtes d’Alexandre
Alexandre entreprend l’attaque de l’Empire perse, ennemi principal des Grecs. Il veut continuer l’œuvre de son père qui avait envoyé une armée combattre dans l’Empire perse, armée qui y était en difficulté. Élevé dans la culture grecque, Alexandre veut également étendre « l’esprit grec ».
Son but est d’abord de contrôler les côtes de la mer Méditerranée afin de couper l’approvisionnement de l’armée perse en mercenaires grecs. Il bat l’armée perse et libère les villes grecques de la côte anatolienne.
Puis Alexandre bat l’armée commandée par l’empereur perse Darius III et s’empare de la famille de l’empereur. Après un long siège, il prend la ville de Tyr, un port très important qu’il rase et dont il vend les habitants comme esclaves. Il s’empare de Jérusalem, puis pénètre en Égypte où il est accueilli comme un libérateur. Dans l’oasis de Shiwa, les prêtres du dieu Amon le nomment « fils du dieu » (titre porté par les pharaons), ce qui conforte chez Alexandre l’idée qu’il est protégé par les dieux (ses prétendus ancêtres). Il fonde la première des villes qui vont porter son nom : Alexandrie d’Égypte, et il construit une autre ville pour son cheval.
Par la suite, Alexandre s’empare également des capitales perses, Babylone, Suse, Persépolis, Ecbatane qu’il laisse piller et détruire.
Désormais, Alexandre porte ses efforts contre les provinces orientales de l’Empire perse (l’Inde actuelle) Il y combat le prince indien Porus. Mais ses soldats, épuisés et démoralisés par des découvertes surprenantes (éléphants de combat, pluies torrentielles de la mousson), l’obligent à arrêter la conquête. Les troupes d’Alexandre le Grand rebroussent chemin, avec beaucoup de difficultés, vers la Perse.
Unir les peuples
Conscient de la diversité des peuples qui forment son empire, Alexandre va tenter de les fondre en un seul peuple. Continuant la tradition de l’Empire perse, Alexandre laisse les peuples conquis libres de pratiquer leur religion. Malgré la désapprobation de quelques-uns de ses amis, Alexandre se comporte comme un roi d’Orient. On se prosterne devant lui comme on le fait devant un dieu.
Âgé de trente-deux ans, il meurt à Babylone empoisonné ou d’une terrible fièvre, en -323 sans avoir réglé le problème de sa succession. Le fils qu’il a eu d’une princesse de Sogdiane est écarté par les généraux macédoniens qui se partagent l’empire.
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